Alors que ce samedi 3 avril, Vélorution Tours souhaitait mettre en lumière des dépassements de normes sanitaires le long de l'A10 qui traverse la ville, nous n'avons jamais vu un tel déferlement policier:
Le capteur installé par Lig'Air au rond-point de la mort (au bout du boulevard Heurteloup) mesure des taux de dioxyde d'azote supérieur à 40 microgrammes/m3 ce qui veut dire que l'air que nous respirons met en danger notre santé sur plusieurs centaines de mètres autour de l'A10. C'est un énorme risque sanitaire évalué à 61 morts par an, selon une étude.
Les riverains du Secteur T (Comité Intercommunal de Défense des Riverains du Secteur T) nous attendaient au rond-point pour dénoncer le flux incessant de véhicules et de poids-lourds.
L'accueil était-il à la hauteur de l'enjeu? La DCRI (ancien RG), la gendarmerie, la police nationale, la police municipale étaient là.
Pour quoi faire? Garantir un air sain pour les poumons? Ou garantir la circulation de la ferraille qui tue? On vous laisse réfléchir.
Crime contre l'humanité: La loi sur l'air doit garantir un air sain, mais qui osera remettre en cause l'A10 qui tue?
Riverains et membres de vélorution devant le capteur de pollution mesurant la mort à long terme.