27 juin 2007
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On dit souvent qu'en Amérique du nord, c'est que des pollueurs avec des grosses voitures et qui malbouffent devant leur télés.
Un petit peuple résiste, au nord depuis plus de 450 ans: ils ont aussi des grosses voitures et ils malbouffent aussi devant leur télé (remarquez que nous, les donneurs de leçons, c'est le chemin qu'on prend), MAIS...
Ils ont depuis 3 ans la patrouille verte.
Une patrouille verte au travail
Pour la troisième année consécutive, des étudiants vêtus de chandails verts circulent à pied et en vélo pendant neuf semaines à Montréal. Leur tâche sera d'informer les citoyens des gestes à faire pour mieux protéger l'environnement.
André Porlier, le porte-parole du Conseil régional de l'environnement de Montréal qui coordonne cette opération, a précisé hier que les 76 patrouilleurs aborderont principalement les méthodes de jardinage écologique (sans pesticides), le respect du règlement interdisant les moteurs de véhicules tournant au ralenti et celui sur la collecte des résidus domestiques dangereux (piles, peintures, médicaments, etc.).
M. Porlier précise que «36% seulement de ces résidus sont recyclés, le reste s'en va aux égouts ou à l'enfouissement. Les patrouilleurs expliqueront où ces produits peuvent être rapportés. Ce sont de petits gestes qui, collectivement, ont un impact.»
Les patrouilleurs de 17 à 30 ans seront encadrés localement par les 28 éco-quartiers de l'île. Ils interviendront dans des camps de jour et les rues commerciales. Ils pourront remettre des billets de courtoisie aux citoyens laissant fonctionner le moteur de leur auto à l'arrêt.
«Ils veilleront aussi à ce que les ruelles ne soient pas des dépôts secondaires de déchets, a dit Michel Labrecque, conseiller de ville du Plateau-Mont-Royal. Ils ont un travail incroyable à faire. On croit au Canada qu'on fait bien les choses en environnement alors qu'on a un des pires bilans en Occident. Les jeunes s'aperçoivent qu'on a des croûtes à manger.»
Cette année, les patrouilleurs seront invités à montrer les dents quand ce sera nécessaire, notamment vis-à-vis des commerçants qui jettent des cartons aux poubelles au lieu de les recycler. «Si le patrouilleur sent qu'il y a mauvaise volonté, l'arme ultime sera de contacter un inspecteur», a dit Paul-Antoine Troxler, du Regroupement de services éco-quartier.
«On devra ramener les gens à l'ordre si c'est nécessaire», dit Guillaume Bouchard-Labonté, étudiant en histoire à l'Université de Montréal et patrouilleur dans le quartier Émard. En cas de non-respect des conseils fournis par les jeunes, les arrondissements ou les villes pourront envoyer la facture aux citoyens, par exemple pour le nettoyage d'un lieu public où ont été déposés illégalement des objets encombrants.
Mais Julie Gougeon, patrouilleuse dans Saint-Laurent depuis deux semaines, espère que les citoyens prendront son intervention au sérieux. «Pour l'instant, j'ai trouvé les gens très ouverts aux informations que je leur donne, dit-elle. Je n'ai eu que trois personnes qui m'ont fermé la porte au nez.»
La patrouille verte est un projet de 300 000$ financé par le programme Emploi été du gouvernement fédéral et la Ville de Montréal. Ottawa paie le salaire minimum aux étudiants qui reçoivent toutefois 10$ de l'heure (32 heures par semaine) grâce à une contribution supplémentaire de Montréal.
Pendant ce temps, là, on fait quoi à Tours et dans le département? Autoroutes, grandes surfaces, subventions à l'aéroport... ah oui, du blabla aussi, genre "éteignez vos lumières". Ah, si on pouvait avoir une patrouille verte, ou bleue ou rouge ou jaune.... Enfin une patrouille quoi, qui fait bouger les choses.
Un petit peuple résiste, au nord depuis plus de 450 ans: ils ont aussi des grosses voitures et ils malbouffent aussi devant leur télé (remarquez que nous, les donneurs de leçons, c'est le chemin qu'on prend), MAIS...
Ils ont depuis 3 ans la patrouille verte.
Une patrouille verte au travail
Pour la troisième année consécutive, des étudiants vêtus de chandails verts circulent à pied et en vélo pendant neuf semaines à Montréal. Leur tâche sera d'informer les citoyens des gestes à faire pour mieux protéger l'environnement.
André Porlier, le porte-parole du Conseil régional de l'environnement de Montréal qui coordonne cette opération, a précisé hier que les 76 patrouilleurs aborderont principalement les méthodes de jardinage écologique (sans pesticides), le respect du règlement interdisant les moteurs de véhicules tournant au ralenti et celui sur la collecte des résidus domestiques dangereux (piles, peintures, médicaments, etc.).
M. Porlier précise que «36% seulement de ces résidus sont recyclés, le reste s'en va aux égouts ou à l'enfouissement. Les patrouilleurs expliqueront où ces produits peuvent être rapportés. Ce sont de petits gestes qui, collectivement, ont un impact.»
Les patrouilleurs de 17 à 30 ans seront encadrés localement par les 28 éco-quartiers de l'île. Ils interviendront dans des camps de jour et les rues commerciales. Ils pourront remettre des billets de courtoisie aux citoyens laissant fonctionner le moteur de leur auto à l'arrêt.
«Ils veilleront aussi à ce que les ruelles ne soient pas des dépôts secondaires de déchets, a dit Michel Labrecque, conseiller de ville du Plateau-Mont-Royal. Ils ont un travail incroyable à faire. On croit au Canada qu'on fait bien les choses en environnement alors qu'on a un des pires bilans en Occident. Les jeunes s'aperçoivent qu'on a des croûtes à manger.»
Cette année, les patrouilleurs seront invités à montrer les dents quand ce sera nécessaire, notamment vis-à-vis des commerçants qui jettent des cartons aux poubelles au lieu de les recycler. «Si le patrouilleur sent qu'il y a mauvaise volonté, l'arme ultime sera de contacter un inspecteur», a dit Paul-Antoine Troxler, du Regroupement de services éco-quartier.
«On devra ramener les gens à l'ordre si c'est nécessaire», dit Guillaume Bouchard-Labonté, étudiant en histoire à l'Université de Montréal et patrouilleur dans le quartier Émard. En cas de non-respect des conseils fournis par les jeunes, les arrondissements ou les villes pourront envoyer la facture aux citoyens, par exemple pour le nettoyage d'un lieu public où ont été déposés illégalement des objets encombrants.
Mais Julie Gougeon, patrouilleuse dans Saint-Laurent depuis deux semaines, espère que les citoyens prendront son intervention au sérieux. «Pour l'instant, j'ai trouvé les gens très ouverts aux informations que je leur donne, dit-elle. Je n'ai eu que trois personnes qui m'ont fermé la porte au nez.»
La patrouille verte est un projet de 300 000$ financé par le programme Emploi été du gouvernement fédéral et la Ville de Montréal. Ottawa paie le salaire minimum aux étudiants qui reçoivent toutefois 10$ de l'heure (32 heures par semaine) grâce à une contribution supplémentaire de Montréal.
Pendant ce temps, là, on fait quoi à Tours et dans le département? Autoroutes, grandes surfaces, subventions à l'aéroport... ah oui, du blabla aussi, genre "éteignez vos lumières". Ah, si on pouvait avoir une patrouille verte, ou bleue ou rouge ou jaune.... Enfin une patrouille quoi, qui fait bouger les choses.