Des vélos de la vélorution tourangelle à la manifestation du 29 janvier, présents pour faire la promotion du futur festival "Débattons dans les rues IV":
Selon notre ancien premier sinistre RAFFARIN:
"Ce qui me frappe, c'est qu'il n'y a pas un thème central, c'est une manifestation, une grève un peu ramasse-tout et quand on ramasse tout, en fait on n'exprime pas grand chose", a déclaré l'ancien Premier ministre sur Canal+.
"Une manifestation sans revendication clairement identifiée, c'est à un moment une poussée de fièvre mais ça ne dure pas longtemps", a-t-il assuré.
Pour M. Raffarin, "c'est l'Albatros de Baudelaire : ses grandes ailes sont tellement grandes, la revendication est tellement large, que ça l'empêche de voler".
Pauvre petit RAFFARIN, à ton âge, dire autant de bêtises... Les crises sont là: économiques, sociales, écologiques et ton travail malsain n'a fait que les accentuer.
Ces types n'ont fait qu'une école : soit Sciences Pô, soit l'ENA, ils sont à des années-lumières de comprendre ce monde. Ils gouvernent sans même savoir le coût des choses. Ils saluent des mains mais sont tellement entourés de flics et de CRS qu'ils ne saluent que les mains de leur amis.
RAFFARIN, ce n'est pas l'albatros, mais le Corbeau.
-----
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Recueillement, Baudelaire