Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : le blog velorutiontours
  • : le vélo : avenir de l'humanité actuellement en pleine expansion. le cycliste aventurier de la rue reprend sa place.la vélorution expression mensuelle de l'avenir de la rue...et en plus le il milite pour la qualité de son cadre de vie où toutes les atteintes néfastes sont dénoncées au profit d'une proposition de vivre ensemble de façon harmonieuse.
  • Contact

PROCHAINE VELORUTION 6 juin organisée par Roulement à bill (voir leur site)

Recherche

Archives

5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 14:21
Elle se nomme Home et c'est un film financé par François-Henri Pineault, grand capitaliste pollueur français.

Mascarade, pourquoi?

Parce que le film va nous dire "faites des efforts" pendant que le réalisateur Yann-Arthus Bertrand, écolo-tartuffe, PPR, le financeur, et Luc Besson le co-producteur vont s'en mettre plein les fouilles.

Ca commence déjà.
Produits dérivés "Home": escarpins Sergio Rossi à 370 euros la paire, tee-shirt Gucci à 140 euros.

et Luc Besson que dit-il? "On n'est pas là pour juger qui pollue plus ou moins".

C'est sûr, qu'ils ne sont pas là pour çà. Ils sont là pour se faire de la thune tout simplement.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 21:35
Le Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures est aujourd’hui assigné devant le Tribunal de Grande Instance de Paris par la Fédération Nationale des Producteurs de Raisins de Table. Cette Fédération de producteurs de la FNSEA les assigne pour un soit disant dénigrement du raisin de table suite à la publication d’analyses de résidus de pesticides dans des raisins de tables vendus dans des supermarchés réalisées en novembre 2008 avec quatre autres associations européennes !

La Fédération Nationale des Producteurs de Raisins de Table (FNPRT) demande la somme astronomique de 500 000 Euros pour dénigrement !

L'étude qui accuse des véreux qui nous empoisonnent:
http://www.mdrgf.org/news/news260308_pesticides_vin.html

Le procès qu'intente les véreux qui nous empoisonnent:
http://www.generations-futures.org/proces_generations_futures.html
Partager cet article
Repost0
25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 20:58
Oui?

Alors mercredi soir, 19h00 et pendant une heure, Vélorution Tours est sur Radio-Béton (93,6 Mhz).
Qui? Dominique et Fabien.
Radio Béton, c'est quoi, çà?
Voir là: Wikipedia
Partager cet article
Repost0
8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 17:20
Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 16:02

C'était hier soir, vendredi 30 avril à 20h00.
Europe Ecologie organisait un meeting pour les européennes mais 5 vélorutionnaires tourangeaux ont décidé d'aller rappeler certaines vérités aux verts de Tours car l'Europe c'est bien, mais c'est loin et le local ça compte aussi:
- Les arbres de Tours disparaissent et les verts n'ont rien dit, rien fait. Nous nous sommes battus seuls avec certains naturalistes ou membres des conseils de vie locale. Cela valait donc le coup d'aller leur signaler ce fait. Nous avons donc mis en scène un arbre durable sans feuilles, qui n'a pas besoin d'être élagué, qui ne perd pas ses branches, qui ne procure donc aucune nuisance, 100% durable.
- Les vélo-taxis dont le chiffre d'affaire est issu à 80% de la publicité envahissent la ville de Tours. Les verts là non plus n'ont rien fait, rien dit et ont même appuyé cette entreprise. Nous avons donc mis en scène des vélos 100% durables bardés de publicités pour Total, Renault....
- Les verts ont organisé une conférence-débat le 14 avril. Le thème? L'hydrogène remplacera t-il le pétrole? avec une voiture H2 sur l'invitation, et comme conférencier un éco-tartuffe local (Dominique Lemoine, membre de Cap21 et qui soutient les aéroports ainsi  que les multinationales du meuble jetable...).L'hydrogène... Quel gag....
Hier, des verts nous ont dit que cela n'avait rien à voir avec la voiture. Ont-ils bien lu leur invitation? On y voit un dessin de voiture  et on y lit "(la pile à combustible) permettrait de continuer à utiliser massivement l'automobile individuelle...".

Cette action que certains auront peut-être jugé incongrue a été préparée en douce avec le soutien de plusieurs sympathisants de la vélorution. Certaines personnes qui sont venues à ce meeting et qui connaissent la vélorution ne nous ont pas pris à partie et on même sourit, sinon approuvés.


Un vélo durable soutenu par Leroy-Merlin, Renault, BMW, Total, Givenchy et EDF.


Un autre vélo durable soutenu par Total.


Un arbre durable qui ne perd pas ses feuilles, ni ses branches, qui ne réclame pas de taille, d'élagage ou d'arrosage. Bref, un spécimen OGM en plastique durable qui devrait plaire à Jean Germain et les verts de Tours?



Soff dans un discours très satirique nous détaille ce qu'est un vert, un arbre durable, un vélo durable.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 19:16
Un article de ce jour dans le journal "le Figaro" nous montre que l'Amérique qui a tant polluée s'engage dans une nouvelle voie. Vers la décroissance?

 Bill Watt n'a jamais tant joué au golf. Ce banquier de Wall Street, licencié à l'automne dernier après vingt-cinq ans de carrière, savoure avec très peu de culpabilité son temps libre forcé. «C'est la crise, c'est vrai, mais pour l'instant il en profite au maximum», ironise sa femme, Monica. Outre les parcours, où il enchaîne les compétitions, Bill découvre aussi, pour la première fois, la charge quotidienne que représente l'éducation de trois enfants. Une respiration familiale et sportive bienvenue, après des années où les priorités étaient le travail et l'argent.

La récession américaine la plus grave depuis soixante-dix ans fait des millions de victimes, notamment ces centaines de milliers de nouveaux chômeurs chaque mois ou ces millions de familles expulsées de leurs maisons. Par sa violence, la crise sonne comme un réveil brutal pour un pays qui vivait au-dessus de ses moyens. Mais ce retour sur terre est aussi source d'opportunités et de changements de société profonds. Alors que Bush ordonnait aux Américains d'aller faire du shopping pour soutenir l'économie après le 11 Septembre, Barack Obama estime, lui, que «nous avons vécu une ère où trop souvent les gains à court terme étaient privilégiés par rapport à la prospérité de long terme, où l'on ne voyait pas plus loin que la prochaine échéance». Tout juste jeune de cent jours, une nouvelle Amérique des années Obama se dessine, contrainte par la tempête économique mais aussi marquée par une volonté politique. Fin de la spéculation générale, moins de consommation effrénée, des transports plus écologiques. Moins de travail, mais plus de temps libre. Moins d'argent et de profits, mais plus de social. La transition est en marche vers ce que des observateurs appellent le «new normal» : la nouvelle normalité qui naîtra des cendres de la crise.

«L'ère du bling-bling est terminée»

Certains profitent de ce moment charnière pour changer leur vie. Paul (son prénom a été changé à sa demande), licencié de la banque HSBC avec 36 % des effectifs en novembre, avait heureusement anticipé. Après son travail de banquier, il enchaînait, comme beaucoup d'Américains, le soir et le week-end avec des jobs de serveur pour rembourser ses 80 000 dollars de dettes accumulés sur six cartes de crédit. Aujourd'hui, il se contente de ses 2 256 dollars mensuels d'allocation chômage de l'État du New Jersey, versés pendant un an, et fait des ménages ou de petites courses pour des personnes âgées. «Je vis très modestement. Avant, j'allais au restau midi et soir. Je faisais du shopping tous les samedis. Maintenant, je collectionne les coupons de réduction, j'ai supprimé les loisirs de mon budget, je choisis des distractions gratuites, comme certains musées ou des balades à Central Park. Je prends beaucoup moins ma voiture. Je me rends compte qu'on n'a pas besoin de tant de choses.» À 33 ans, Paul envisage sérieusement de retourner vivre dans le Tennessee de sa jeunesse, afin de reprendre des études et de devenir comptable. «Quand j'ai perdu mon boulot, je me suis posé beaucoup de questions sur ma carrière : est-ce que ce que je faisais depuis onze ans était vraiment ce que je voulais faire toute ma vie ?»

Pilier de l'économie américaine (70 % du PIB), la consommation flanche. Les ventes de détail ont chuté de 9,4 % en mars par rapport à l'année précédente. Et 61 % des Américains prévoient de dépenser moins qu'avant, même quand la prospérité sera de retour. «Nous n'allons jamais revenir à ce que nous connaissions avant», confirme Paco Underhill, président du cabinet de conseil new-yorkais Envirosell, spécialisé dans le commerce. Outre les ménages directement frappés par la crise qui ne consomment plus et une tendance générale à surveiller ses dépenses, «la majorité d'entre nous a compris que l'ère du bling-bling était finie et que la consommation compulsive relevait des mauvaises manières», affirmait récemment Paco Underhill sur la radio NPR. «On continue à manger, à boire, à faire des cadeaux, à entretenir sa voiture et sa maison, mais on le fait avec un peu plus de sens, poursuit l'expert. La consommation est en train de prendre le même chemin que l'écologie, chacun se sent directement concerné.»

Conséquence : le remodelage du paysage commercial est en marche. Rien que l'an dernier, 148 000 magasins ont fermé leurs portes sur le territoire américain. Plusieurs grandes chaînes établies ont fait faillite, comme Linens'n Things (produits pour la maison) ou Circuit City (électronique). General Growth, propriétaire de 200 malls (centres commerciaux) dans le pays, vient également de se déclarer en faillite. Au commerce traditionnel se substituent d'autres formes de consommation : les achats d'occasion, qui s'envolent sur les sites Internet d'annonces comme Craigslist, le troc, en plein renouveau, voire l'autosubsistance. On voit, ici où là, éclore des poulaillers et des potagers au fond des jardins, même dans certains quartiers de New York.

La surenchère permanente de dépenses est révolue. Acheter une maison plus grande tous les deux ans n'est plus possible, ni jugé nécessaire. Pas plus que les deux fours dans la cuisine - un pour le gigot, un pour le gâteau -, la douche et la baignoire dans la salle de bains, le garage pour trois voitures… «Après un lavage de cerveau pour leur faire croire que le but ultime était d'être propriétaire d'une maison en banlieue au prix d'une dette colossale à rembourser toute leur vie, les gens revoient leurs priorités maintenant que la valeur de ces maisons s'est effondrée. On va voir émerger de nouvelles façons de vivre, moins monétisées, comme dans les pays pauvres, moins dépendantes de la banque, de la finance, du crédit», prévoit Dmitry Orlov, membre d'un courant de pensée qui annonce le déclin de l'empire américain. Cet ingénieur d'origine russe, qui vit à Boston sur un bateau, compare la crise américaine actuelle à l'effondrement de l'économie soviétique dans les années 1990 dans son livre Reinventing Collapse.

Le développement durable, une notion incongrue dans les années Bush, est en train de s'imposer aux Américains. Chasseur de têtes chez Korn Ferry International, près de San Francisco, Wes Richards en a pris conscience grâce à ses enfants de 14 et 16 ans. Au retour d'un voyage en Europe, les adolescents ont convaincu leurs parents de remplacer leurs deux Mercedes par une Prius hybride, une Smart et un scooter. «Avec la Prius, je fais le plein toutes les deux semaines, trois fois moins qu'avant, se réjouit Wes. Ce n'est pas seulement une question d'économies. En faisant cela, je me sens un peu plus intelligent qu'avant. De même, on réfléchit avant de sauter dans un avion pour rencontrer un client. On préfère discuter par vidéoconférence sur Skype. On installe des ampoules basse consommation au bureau.» Symbole de ce changement d'ère : l'annonce de l'abandon par General Motors des 4 × 4 Hummer, la voiture des années frime et de la guerre en Irak. C'est également le moment où Obama annonce la mise à l'étude de dix lignes de TGV.

33,2 heures de travail par semaine

Autre effet de la crise, les Américains découvrent malgré eux le temps libre. C'est évidemment le cas des chômeurs. Mais, phénomène nouveau, pour éviter les licenciements, certaines entreprises et collectivités territoriales ont recours au chômage partiel et mettent en congé forcé leurs troupes un jour par semaine ou par mois. Du coup, le temps de travail hebdomadaire moyen aux États-Unis est tombé à 33,2 heures - au plus bas depuis 1964. Pour Heather Boushey, économiste au Center for American Progress, c'est une occasion à saisir. «Cela modifie les rapports familiaux, avec un rééquilibrage des tâches entre les membres du foyer, qui apprennent à plus dépendre les uns des autres face à la baisse de leurs revenus, constate cet ancien conseiller du Congrès à Washington. Il y a là une opportunité d'utiliser le temps de travail comme un outil d'ajustement. Mais je ne pense pas qu'on soit prêt ici pour un débat sur une réduction durable du temps du travail.»

Les Américains découvriraient-ils enfin que l'argent ne fait pas le bonheur ? En tout cas, ils l'ont compris, à leurs dépens, pour celui obtenu à crédit à des taux usuriers (jusqu'à 30 %) au profit des institutions de Wall Street. L'époque où l'on ne remboursait que les intérêts sur son prêt immobilier pendant des années parce qu'on comptait faire la culbute lors de la revente est bel et bien terminée. Celle des rendements de rêve à la Madoff aussi. Alors on préfère vivre mieux sa vie de tous les jours que de miser sur un hypothétique paradis futur.

Partager cet article
Repost0
5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 11:45
Et nous, on roule pour corriger çà!
Nouvelle vélorution hier, et passage obligé par le rond-point de la mort, objet de la colère vélorutionnaire à de nombreuses reprises.
Les vélos ont été relégués sur les trottoirs, les services techniques de la mairie n'ont jamais voulu entendre le contraire.


Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Partager cet article
Repost0
29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 10:54
L'heure d'été française est "double", en décalage de deux heures avec l'heure solaire (à GMT +2), ce qui est déjà une belle abbération.
Elle est responsable de problèmes d'endormissement, de fatigue, de dépressions et de prises supplémentaires de psychotropes.
Elle augmente le risque de crise cardiaque.
Loin de nous faire faire des économies d'énergies, elle occasionne une augmentation moyenne de 1% de la consommation électrique des particuliers.
Elle augmente le nombre d'accidents de la route, de suicides, ainsi que la pollution atmosphérique (liée à l'augmentation du trafic automobile lors des soirées estivales).

Pour la commission européenne, il n'y a pas de problèmes:
"elle favorise la pratique de toutes sortes de loisirs le soir".

Toutes les affirmations évoquées là sont issues d'études allemandes, suédoises et américaines.


Partager cet article
Repost0
26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 19:23
A Paris, des porteurs vont avoir une montre spéciale mesurant la qualité atmosphérique et sonore de leur ville et dont les données seraient accessibles à tous depuis une base de données.
Le captage des données se fera en temps réel via le téléphone mobile de l'utilisateur ou en fin de journée, par synchronisation.


Plusieurs problèmes:

1. le portable. Mesurer la pollution et transmettre les données par un appareil dénoncé de plus en plus souvent par des études ou des appels de scientifiques qui pointe celui-ci comme un appareil dangereux pour la santé (1).
2. A quoi cela peut-il encore servir? Toutes les grandes villes ont un plan de prévention de l'air et une carte du bruit. Les mesures sont donc faites et découlent de directives européennes.

Prenons un exemple comme notre ville:

La carte du bruit a t-elle permis une amélioration ou la mise en place de corrections drastiques dans les secteurs les plus impactés (riverains de l'autoroute A10 notamment). NON.
Le plan de protection de l'atmosphère a t-il permis une amélioration ou la mise en place de corrections drastiques dans les secteurs les plus impactés (riverains de l'autoroute A10 notamment). NON.

Tout cela relève donc du gag.

Plus on sait, plus on mesure, mais cela n'empêche aucunement de continuer les bêtises: grands magasins, développement de l'aéroport, non remise en cause de la BA705, idées sur l'A10 bis.
On endort ensuite le citoyen avec des doux noms : "IKEA, "heure tranquille", "Tramway", "éco-quartier" parce qu'on a mis un récupérateur d'eau.

(1). Lundi dernier, des scientifiques ont estimé que les champs électromagnétiques pourraient « être à l'origine d'un problème de santé publique majeur ». « Les effets des champs électromagnétiques sur notre santé sont démontrés par l'observation clinique de très nombreuses investigations toxicologiques et biologiques et certaines études épidémiologiques »,

Ces scientifiques sont l'Allemand Franz Adlkofer, coordinateur du projet de recherche européen Reflex rassemblant 12 équipes de 7 états membres, le Français Dominique Belpomme, cancérologue et les Suédois Lennart Hardell, cancérologue et chercheur, et Olle Johansson, du département de neuroscience du Karolinska Institute.
Partager cet article
Repost0
22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 18:59
Nos sociétés sont bêtes, croient échapper à tout. A tout?

«Maintenant, on sait ce que les Indiens ont ressenti» quand ils ont perdu leurs terres, soupirent les frères Diedrich, agriculteurs de la vallée centrale de Californie (ouest).

Jim, Bill et Bob Diedrich, agriculteurs de père en fils depuis 1882, observent, une zone poussiéreuse parsemée de mauvaises herbes sur une étendue de 260 hectares. En temps normal, un champ de tomates de cinquante mille tonnes de tomates vendues 4 millions de dollars.

«Nous n'avons pas d'eau cette année».

La vallée centrale, aussi étendue que la Bulgarie, est au départ semi-désertique. Grâce à un colossal réseau d'irrigation, elle est devenue la première source de cultures maraîchères du pays: 94% des tomates, 89% des carottes américaines en viennent.

Mais à l'issue d'un troisième hiver de faibles précipitations, voilà... la messe est dite. Fini les conneries!

Transformer des zones semi-désertiques en eldorado agricole (94% des tomates, 89% des carottes américaines) n'était pas l'idée subtile. A se croire au dessus de la nature et à vouloir tout remodeler pour son bon vouloir, un jour, on tombe de haut.

Partager cet article
Repost0