29 août 2008
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Parait qu'il faut garder la tête froide et ne pas s'inquiéter.
Dans un laboratoire médical une fuite d'iode radioactif a lieu le week-end dernier, un incident nucléaire initialement présenté comme inoffensif pour la population.Pourtant, c'est un incident sérieux placé au niveau trois sur l'échelle internationale des accidents nucléaires, qui en compte sept.
"La population est inquiète, c'est normal, le nucléaire est un thème qui effraie, mais je fais confiance aux professionnels qui me disent que la situation est sans danger et qu'il s'agit d'une simple mesure de prévention", a expliqué Jean-Luc Borremans, bourgmestre (maire) de la ville de Fleurus, là où l'incident a eu lieu.
L'incident a eu lieu dans un laboratoire de l'Institut des radioéléments, une institution reconnue d'utilité publique qui produit des radioéléments utilisés notamment pour le dépistage par imagerie médicale et le traitement par radiothérapie du cancer. La production du site a été mise à l'arrêt mardi, mais l'Agence fédérale belge de contrôle nucléaire avait ce jour-là estimé que la fuite ne faisait courir aucun risque aux riverains et à l'environnement et n'avait recommandé aucune mesure de précaution.
Jeudi soir, changement de décor car une analyse montre de l'herbe contaminée à l'iode radioactif. On sort alors l'artillerie lourde: Des voitures de police munies de hauts-parleurs ont diffusé des messages dans les rues de Fleurus vendredi matin, appelant les habitants à ne pas consommer les fruits et légumes de leur jardin, l'eau de pluie et le lait des fermes environnantes jusqu'à nouvel ordre.
Mais il faut garder la tête froide:
Jean-Luc Borremans note qu'un arrêt prolongé de la production du laboratoire risque de priver de leurs médicaments des milliers de patients souffrant du cancer. Pour lui, "Il s'agit d'une entreprise qui a un rôle humanitaire non négligeable. Il faut garder la tête froide".
Donc, résumons: on balance dans la nature des produits radioactifs qui donnent le cancer mais la société qui fait ça est d'utilité publique: elle aide à guérir le cancer. Y'a pas de quoi rire, mais presque quand même!
Il est vraiment temps de sortir du nucléaire, mais c'est pas gagné: notre premier ministre a déclaré hier que la France devait être le n°1 du nucléaire civil.
Sortir du nucléaire, c'est là que ça commence (pour s'informer).
Dans un laboratoire médical une fuite d'iode radioactif a lieu le week-end dernier, un incident nucléaire initialement présenté comme inoffensif pour la population.Pourtant, c'est un incident sérieux placé au niveau trois sur l'échelle internationale des accidents nucléaires, qui en compte sept.
"La population est inquiète, c'est normal, le nucléaire est un thème qui effraie, mais je fais confiance aux professionnels qui me disent que la situation est sans danger et qu'il s'agit d'une simple mesure de prévention", a expliqué Jean-Luc Borremans, bourgmestre (maire) de la ville de Fleurus, là où l'incident a eu lieu.
L'incident a eu lieu dans un laboratoire de l'Institut des radioéléments, une institution reconnue d'utilité publique qui produit des radioéléments utilisés notamment pour le dépistage par imagerie médicale et le traitement par radiothérapie du cancer. La production du site a été mise à l'arrêt mardi, mais l'Agence fédérale belge de contrôle nucléaire avait ce jour-là estimé que la fuite ne faisait courir aucun risque aux riverains et à l'environnement et n'avait recommandé aucune mesure de précaution.
Jeudi soir, changement de décor car une analyse montre de l'herbe contaminée à l'iode radioactif. On sort alors l'artillerie lourde: Des voitures de police munies de hauts-parleurs ont diffusé des messages dans les rues de Fleurus vendredi matin, appelant les habitants à ne pas consommer les fruits et légumes de leur jardin, l'eau de pluie et le lait des fermes environnantes jusqu'à nouvel ordre.
Mais il faut garder la tête froide:
Jean-Luc Borremans note qu'un arrêt prolongé de la production du laboratoire risque de priver de leurs médicaments des milliers de patients souffrant du cancer. Pour lui, "Il s'agit d'une entreprise qui a un rôle humanitaire non négligeable. Il faut garder la tête froide".
Donc, résumons: on balance dans la nature des produits radioactifs qui donnent le cancer mais la société qui fait ça est d'utilité publique: elle aide à guérir le cancer. Y'a pas de quoi rire, mais presque quand même!
Il est vraiment temps de sortir du nucléaire, mais c'est pas gagné: notre premier ministre a déclaré hier que la France devait être le n°1 du nucléaire civil.
Sortir du nucléaire, c'est là que ça commence (pour s'informer).