8 juillet 2008
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17:28
Alors que tout devrait nous pousser à embrasser les idées de la vélorution, nous ne subissons que des diktats économiques et nous sommes bien peu nombreux (en tous cas sur le terrain et pour le moment) pour que cela change.
Dans les villes, plus de 30% des déplacements font moins de 3 kms et le vélo devrait donc couler de source dans toutes les rues. Mais c'est le contraire qui se passe: la bagnole, toujours et toujours, impose sa loi: pont de St-Côme, Rond-Point de la Mort au bout du boulevard Heurteloup...Rien pour nous, et on recule inexorablement devant la voiture craignant tout simplement pour nos vies, considérant que le vélo, c'est trop dangereux. Tout un symbôle: c'est la voiture qui nous menace, mais c'est le vélo qui est considéré comme dangereux. Et comme les élus ne nous voient pas prendre les vélos, pour eux, c'est logique, il faut continuer à favoriser la bagnole.
Au delà de la ville, le train pourrait être un ami, nous prendre dans ses bras, mais c'est le contraire qui se passe là aussi. On coûte trop cher (parait-il), on prend de la place, on n'est pas rentable, donc on nous fout à la porte (en île de France, en Alsace, bientôt ici...). Nous sommes sacrifiés sur l'autel de l'économie tout puissante. Et on abandonne là aussi car on ne va pas avoir un vélo dans chaque gare ou payer des abonnements à des services de vélos en libre service (parce que ça revient trop cher ou que cela n'existe tout simplement pas).
Pendant ce temp-là, pendant que les politiques se pavanent sur la Loire à vélo, pendant que la SNCF compte son fric présent et à venir, voilà ce qui se passe et qui devrait tous nous faire réfléchir parce que ce n'est pas bon signe pour la suite:
Une arche de glace de 60 mètres de hauteur et de plusieurs milliers de tonnes s'est détachée dimanche du gigantesque glacier argentin Perito Moreno, un phénomène unique en plein hiver austral, lié sans doute au changement climatique, estiment scientifiques et écologistes.
Cà va nous mener où finalement? Et si Jean Lemire, éditorialiste à "La Presse" avait raison dans un article intitulé "la sixième extinction en marche"?
"Rien ne va plus dans ce monde à partager entre les différentes espèces. L’humain et sa croissance démographique menacent de plus en plus l’équilibre millénaire qui a toujours régi les règles de partage des ressources. Nous n’étions que trois milliards d’humains en 1960. Nous serons près de huit milliards en 2025. La demande pour les ressources s’accentue et, si nous ne prenons pas rapidement des mesures de correction importantes pour favoriser un développement durable, nous continuerons d’accélérer le rapide mouvement d’extinction de la vie sur cette planète. Consciemment, nous participons tous à la sixième grande extinction. Nous qui, du point de vue de l’évolution et de ses lois naturelles, faisons face à la même menace puisque, n’en déplaise à certains, nous ne sommes qu’une espèce parmi tant d’autres. Ignorer ce simple fait nous ramène à l’âge de pierre. Même à cette époque, on devait utiliser l’expression, sans doute populaire: jouer avec le feu…"
Dans les villes, plus de 30% des déplacements font moins de 3 kms et le vélo devrait donc couler de source dans toutes les rues. Mais c'est le contraire qui se passe: la bagnole, toujours et toujours, impose sa loi: pont de St-Côme, Rond-Point de la Mort au bout du boulevard Heurteloup...Rien pour nous, et on recule inexorablement devant la voiture craignant tout simplement pour nos vies, considérant que le vélo, c'est trop dangereux. Tout un symbôle: c'est la voiture qui nous menace, mais c'est le vélo qui est considéré comme dangereux. Et comme les élus ne nous voient pas prendre les vélos, pour eux, c'est logique, il faut continuer à favoriser la bagnole.
Au delà de la ville, le train pourrait être un ami, nous prendre dans ses bras, mais c'est le contraire qui se passe là aussi. On coûte trop cher (parait-il), on prend de la place, on n'est pas rentable, donc on nous fout à la porte (en île de France, en Alsace, bientôt ici...). Nous sommes sacrifiés sur l'autel de l'économie tout puissante. Et on abandonne là aussi car on ne va pas avoir un vélo dans chaque gare ou payer des abonnements à des services de vélos en libre service (parce que ça revient trop cher ou que cela n'existe tout simplement pas).
Pendant ce temp-là, pendant que les politiques se pavanent sur la Loire à vélo, pendant que la SNCF compte son fric présent et à venir, voilà ce qui se passe et qui devrait tous nous faire réfléchir parce que ce n'est pas bon signe pour la suite:
Une arche de glace de 60 mètres de hauteur et de plusieurs milliers de tonnes s'est détachée dimanche du gigantesque glacier argentin Perito Moreno, un phénomène unique en plein hiver austral, lié sans doute au changement climatique, estiment scientifiques et écologistes.
Cà va nous mener où finalement? Et si Jean Lemire, éditorialiste à "La Presse" avait raison dans un article intitulé "la sixième extinction en marche"?
"Rien ne va plus dans ce monde à partager entre les différentes espèces. L’humain et sa croissance démographique menacent de plus en plus l’équilibre millénaire qui a toujours régi les règles de partage des ressources. Nous n’étions que trois milliards d’humains en 1960. Nous serons près de huit milliards en 2025. La demande pour les ressources s’accentue et, si nous ne prenons pas rapidement des mesures de correction importantes pour favoriser un développement durable, nous continuerons d’accélérer le rapide mouvement d’extinction de la vie sur cette planète. Consciemment, nous participons tous à la sixième grande extinction. Nous qui, du point de vue de l’évolution et de ses lois naturelles, faisons face à la même menace puisque, n’en déplaise à certains, nous ne sommes qu’une espèce parmi tant d’autres. Ignorer ce simple fait nous ramène à l’âge de pierre. Même à cette époque, on devait utiliser l’expression, sans doute populaire: jouer avec le feu…"